En 2011, les parents et les enseignants de toute la France se sont opposés aux nouveaux manuels scolaires portant sur l’histoire de la France révisés pour éviter d’insulter les élèves issus des minorités ethniques. Ils disent que le bon sens a été sacrifié au politiquement correct dans les écoles françaises. Les indigènes de France craignent maintenant que leur identité disparaisse bientôt avec leur histoire.
Un manuel d’histoire française moderne compte à présent pas moins de 20 pages sur l’histoire de l’esclavage noir et consacre seulement six pages aux réalisations de Napoléon. Les nouveaux manuels d’histoire de la France enragent les parents et les enseignants qui appellent cela la rectitude politique devenue folle.
Dimitri Casali, réaction
Dimitri Casali, professeur d’histoire et auteur à succès sur les nouveaux géants de France, a été parmi les rares qui ont mis en garde contre les conséquences désastreuses de la nouvelle politique éducative.
« Si nous n’enseignons pas à nos minorités l’histoire de leur pays d’adoption, elles ne se sentiront pas françaises. Nous assistons déjà à des émeutes dans nos rues », s’exclame le professeur et l’auteur Dimitri Casali.
Dans le nouveau manuel, les Croisades sont maintenant qualifiées d’insultes à l’égard des musulmans, Louis 14 est qualifié d’impérialiste et on se moque de Napoléon en tant que colonel Kadhafi de son époque. La star des nouveaux manuels scolaires est le roi malien Kankou Musa, qui était jusque-là peu connu, qui a gouverné le pays d’Afrique de l’Ouest au XIIIe siècle. Le filtrage s’étend même aux géants littéraires comme Victor Hugo, auteur du classique mondial, Les Misérables.
La France se sépare déjà, estime le professeur Dimitri Casali, car ses jeunes n’ont aucun sens de l’identité. Les parents sont également très concernés. En 2014, Casali écrit un nouveau livre intitulé : l’Histoire de France de l’ombre à la lumière, où il décrit l’Histoire de France telle qu’elle devrait être enseignée à l’école.
Réaction des parents
Jean-Noël Villemin, père de trois enfants, a déclaré : « Nous devons étudier les pires pages de notre histoire parce que vous ne pouvez pas comprendre la politique aujourd’hui si vous ne comprenez pas l’histoire, si vous voulez comprendre et voter correctement.
En 2011, des milliers de personnes ont signé une pétition après que les leçons de la Révolution française aient été remplacées par l’étude du royaume africain de Monomotapa, dont beaucoup disent n’avoir jamais entendu parler.
La réaction du ministère de l’Education
« Nous modifions le programme scolaire pour refléter la mondialisation. Monomotapa est enseigné parce qu’il est important d’avoir une vue sur d’autres cultures du monde telles que l’Egypte, la Chine et l’Inde », répond le ministère de l’éducation.