Dans le monde de l’investissement, il existe plusieurs types d’instruments financiers tels que les actions et les obligations. Chacun présente des caractéristiques différentes en termes de rendement, de risque et de liquidité. Il est essentiel de comprendre ces distinctions afin de faire des choix éclairés selon ses objectifs et sa tolérance au risque. Dans cet article, découvrez les principales différences entre les actions et les obligations, ainsi que l’importance du financement collaboratif et des plateformes de crowdfunding dans la réussite de votre investissement.
Sommaire
Le financement collaboratif ou crowdfunding
Le financement collaboratif, également appelé crowdfunding, est une méthode alternative de collecte de fonds qui permet aux particuliers et aux entreprises de lever des capitaux en sollicitant un large public, via des plateformes dédiées. Les objectifs peuvent être très variés, allant de la création d’une entreprise ou d’un projet artistique jusqu’à la réalisation d’investissements immobiliers. La plateforme crowdfunding se décline sous différentes formes.
Equity crowdfunding
Cette forme de crowdfunding consiste pour les investisseurs à acquérir des actions ou des parts sociales d’une entreprise non cotée, en échange de leur participation financière. Il s’agit d’un moyen pour les PME et les start-ups d’accéder à des fonds propres tout en offrant aux investisseurs la possibilité de profiter du potentiel de croissance de ces entreprises.
Crowdfunding obligataire
Le crowdfunding obligataire permet aux investisseurs de prêter de l’argent à des entreprises ou des collectivités locales, sous forme d’obligations non cotées. Les emprunteurs remboursent le capital avec intérêts à la fin de la période convenue. Ce type de financement présente un profil de rendement-risque intermédiaire entre le financement par actions et les dépôts bancaires classiques.
Crowdfunding immobilier
Sous cette forme de crowdfunding, les investisseurs participent au financement d’un projet immobilier (construction, rénovation, achat/revente) et perçoivent une partie des bénéfices réalisés lors de la vente ou de la mise en location du bien. Le rendement dépend des performances du marché immobilier et de la qualité du projet choisi.
Différence entre Actions et Obligations
Pour commencer, il faut savoir que les actions représentent une part de propriété d’une entreprise, tandis que les obligations sont des dettes émises par une entreprise ou un gouvernement en vue de financer un projet ou de refinancer des emprunts existants. Les rendements et les risques associés diffèrent considérablement selon qu’il s’agit d’actions ou d’obligations :
- Rendement : en général, les actions offrent un potentiel de rendement plus élevé que les obligations. La rémunération des actionnaires dépend des bénéfices réalisés par l’entreprise et de l’évolution de la valeur de l’action en bourse. Les détenteurs d’obligations, quant à eux, perçoivent des intérêts fixes (ou variables) à intervalles réguliers, quelles que soient les performances de l’émetteur.
- Risque : les actions sont considérées comme plus risquées que les obligations. Leurs rendements sont moins prévisibles et peuvent même être négatifs en cas de mauvaise performance de l’entreprise. Les détenteurs d’obligations ont un profil de risque moindre, car ils sont prioritaires sur les actionnaires en cas de liquidation et perçoivent des intérêts fixes.
- Liquidité : les actions sont généralement plus liquides que les obligations. En effet, elles sont plus faciles à acheter et à vendre en bourse, tandis que les obligations peuvent parfois être difficiles à écouler si l’émetteur a une faible notation de crédit ou si le marché secondaire est peu actif.
Investir dans des titres non cotés
Outre les actions et les obligations traditionnelles, il existe des titres non cotés, c’est-à-dire des instruments financiers qui ne sont pas négociables en bourse, mais qui peuvent être achetés auprès de l’émetteur ou via des plateformes spécialisées. Ce type d’investissement peut présenter des avantages en termes de diversification et de rendement, mais comporte aussi des risques spécifiques :
- Performance : les titres non cotés offrent généralement des opportunités de rendement supérieur aux titres cotés, notamment en raison du potentiel de croissance des petites et moyennes entreprises (PME) ou des projets innovants qu’ils financent.
- Risque : les investisseurs doivent être conscients que le niveau de risque est souvent plus élevé que pour les actions ou les obligations cotées, en raison d’une moindre transparence et de l’absence de régulation du marché. Il est donc important d’être particulièrement vigilant dans la sélection des titres non cotés et de ne pas y consacrer une trop grande part de son portefeuille d’investissement.
- Liquidité : la liquidité peut être limitée pour les titres non cotés, notamment en l’absence de marché secondaire dynamique ou de plateforme dédiée à leur négociation. Les investisseurs doivent ainsi accepter l’idée de conserver leurs titres pendant une période plus longue que prévu, ce qui peut impacter la rentabilité globale.
En conclusion, il n’existe pas de solution unique pour réussir son investissement, qu’il s’agisse d’actions, d’obligations, de titres non cotés ou de financements collaboratifs. L’important est de bien comprendre les distinctions entre ces différentes catégories d’instruments financiers et leurs implications sur la rentabilité, le risque et la liquidité de votre portefeuille. Enfin, n’hésitez pas à solliciter l’aide de professionnels et de plateformes spécialisées pour vous accompagner dans vos choix.