Controversé, le crédit renouvelable fait l’objet depuis plusieurs années d’un encadrement réglementaire toujours plus strict. Dernière mesure en date : un décret pris dans le cadre de la loi Hamon oblige les établissements de crédit à fournir au consommateur un tableau permettant de comparer en toute clarté une offre de prêt renouvelable à un crédit conso amortissable.
Crédit revolving: la loi Hamon
Accusé d’être responsable de nombreux cas de surendettement, le prêt renouvelable n’a pas la côte auprès des pouvoirs publics. En témoigne notamment une disposition de la loi Hamon sur la consommation de mars 2014, qui intègre plusieurs dispositions contre les dérives associées à ce crédit. A titre d’exemple, la loi Hamon oblige les établissements de crédit à favoriser le crédit amortissable. Dans les faits lorsqu’un consommateur se voit proposer une offre de crédit renouvelable d’un montant supérieur à 1000 euros, l’établissement de crédit doit également lui proposer une offre de crédit amortissable.
Un décret publié au Journal Officiel du 17 mars 2015 précise les modalités d’application et de comparaison : la proposition de crédit doit comporter toutes les informations permettant au consommateur de comparer de façon claire, le coût, la durée, le fonctionnement et les modalités de remboursement des deux types de financements proposés selon au moins deux hypothèses de délai de remboursement.
Un formalisme strict
Dans les faits, les établissements de crédit vont certainement remettre aux consommateurs un tableau comportant 2 colonnes : d’un côté l’offre de crédit renouvelable France, de l’autre l’offre de crédit amortissable. A noter que ce tableau reprendra les principales caractéristiques d’un comparateur de crédit en ligne, avec plusieurs offres et leurs différentes hypothèses de remboursement, et le taux le plus avantageux.
Ce tableau comparatif des 2 offres de crédit (amortissable et renouvelable) devra obligatoirement mentionner :
- le mode de fonctionnement de chaque crédit ;
- le TAEG (taux annuel effectif global) hors assurance ;
- le montant des échéances ;
- le montant dû de l’opération (avec intérêts et divers frais).
L’importance du TAEG
Si vous comptez souscrire un crédit en ligne dans les prochains mois, focalisez-vous sur le taux annuel effectif global (TAEG). Derrière cet acronyme se cache en effet le coût total du crédit que vous allez supporter quand vous souscrivez un crédit à la consommation. Ce taux d’intérêt global, indiqué sur chaque offre de crédit en ligne, comprend:
- le taux d’intérêt de base (ou taux nominatif) ;
- les frais, commissions et rémunérations diverses (frais d’inscription, frais de dossier, par exemple) ;
- et éventuellement des primes d’assurance, lorsque vous souscrivez simultanément une assurance obligatoire auprès de l’établissement de crédit.
Pour vous y retrouver dans cette jungle d’indications, faites confiance à un comparateur de crédit en ligne. En seulement quelques clics et grâce à ses fonctionnalités avancées, il vous présentera les offres de crédit en ligne les plus adaptées à vos besoins, et ce au meilleur taux.